« Le catalogue est le support qui s'est le plus réinventé ces dernières années », indique l'Idep dans son rapport annuel "Regards sur les marchés de la communication graphique".
Chiffres de la production
La production de catalogues a peu diminué en 2017, contrairement à l'année précédente où elle avait subi la baisse la plus importante parmi les grands marchés de l'imprimé. La production de catalogues affiche -1,3 % en 2017, contre -4,6 % en 2016.
La baisse spectaculaire de 2016 était expliquée par l'Idep comme la conséquence de la rapidité déconcertante à laquelle ce support évolue, dans son format, sa périodicité, son tirage ou encore ses usages.
Les importations de catalogues se sont aussi stabilisées, et ont même baissé de 1 % en 2017. Cette baisse intervient après deux années de hausses successives : +18,5 % en 2016, +14,4 % en 2015. Le volume des exportations augmente de 13 %.
Le support qui s'est le plus transformé ces dernières années
« Moins volumineuse, plus sophistiquée, invitant un lecteur à entrer dans l'univers d'une marque, plutôt qu'un consommateur à regarder des produits »… la forme des catalogues a beaucoup changé, explique l'Idep.
Exemple de la personnalisation
La personnalisation est l'un des mots clés de cette transformation. Le rapport cite l'exemple de la marque Cyrillus qui a sorti récemment 80 000 catalogues personnalisés de 16 pages uniques, en combinant les données des catalogues, du site internet et du réseau de boutiques.
Le catalogue était construit à partir d'une recherche sur le comportement d'achat de chaque client, les articles achetés en magasin et la navigation on line. Une étude réalisée par la marque a par la suite démontré que le chiffre d'affaires du catalogue personnalisé était en moyenne supérieur de 5 % à celui engrangé par le catalogue non personnalisé.
Et ce n'est pas fini…
Le catalogue va continuer à se transformer. « Les tirages et la pagination vont continuer à baisser au cours des prochaines années, tandis que la qualité et le design seront privilégiés », prévient l'Idep.
Mais l'expérience démontre que le catalogue reste un canal apprécié par les annonceurs comme les consommateurs.