Lundi 10 décembre, le président Emmanuel Macron s'exprimait à la télévision pour répondre à la mobilisation des gilets jaunes. Dans un discours d'une dizaine de minutes, il annonçait une série de mesures pour répondre aux revendications du mouvement. Il invitait également "les employeurs qui le peuvent" à verser une prime de fin d'année à leurs employés, en promettant que cette prime n'aurait "à acquitter ni impôt ni charge".
Cette allocution du président, le PDG du groupe d'imprimeries Jouve, Thibault Lanxade, l'a écoutée. Il a décidé de verser "une prime exceptionnelle de fin d'année aux collaborateurs qui touchent les salaires les plus faibles", rapporte France Bleu Mayenne.
Concrètement, les salariés qui touchent moins de 25 000 euros brut par an vont recevoir 300 euros net, et ceux qui touchent entre 25 000 et 30 000 euros brut par an vont recevoir 200 euros net.
D'après le site d'infos, l'attribution de cette prime concernerait environ 390 salariés du groupe, dont 300 sur le site de Mayenne (53). Cela coûtera à l'entreprise 100 000 euros. Le groupe a annoncé que la prime sera versée une fois que la loi aura été votée.
Créé en 1903, Jouve s'est construit autour d'un projet d'imprimerie sur le site central de Mayenne. Le groupe est spécialisé dans la préparation de fichiers, la fabrication des livres, petits et moyens tirages, le routage, l'acquisition, la valorisation et la diffusion de l'information (dématérialisation, diffusion multicanal, mise en forme et mise en page, indexation de métadonnées…).
Aujourd'hui, Jouve est un groupe international qui comprend une société associée aux États-Unis, Flatirons. Au total, le groupe emploie environ 2 500 personnes.