Comme nous vous annonçons le 7 janvier 2019, Arjowiggins et certaines de ses filiales françaises ont déposé une demande d'ouverture de procédures collectives en leur faveur (lire Mise en redressement de trois usines françaises Arjowiggins).
À l'issue des audiences qui ont lieu le 8 janvier 2019, le tribunal de commerce de Nanterre a prononcé l'ouverture d'une procédure de sauvegarde Arjowiggins, Arjowiggins Papers et Arjowiggins Creative Papers.
Le tribunal a également placé en redressement judiciaire Arjowiggins Papiers Couchés qui comprend deux usines dans la Sarthe Bessé-sur-Braye (570 salariés), Arjowiggins Le Bourray (260 salariés) et l'usine Greenfield dans l'Aisne (75 salariés).
Arjowiggins Rives (Arjowiggins Creative Papers), site isérois de supports technique de 40 personnes, est également placé en redressement.
"La mise en sauvegarde ou en redressement judiciaire va permettre, sous l'égide des administrateurs judiciaires désignés par le tribunal de Commerce, de soutenir les démarches qui seront entreprises pour trouver des repreneurs pour les différentes activités d'Arjowiggins et préserver les intérêts de ses salariés, clients, fournisseurs et partenaires", fait savoir la maison-mère Sequana.
La différence entre la sauvegarde judiciaire et le redressement judiciaire est que le dirigeant conserve davantage de pouvoir dans une procédure de sauvegarde judiciaire (par exemple procéder à des licenciements). L'une des deux procédures est souvent déterminée par l'état de cessation des paiements, la cessation des paiements conduisant au redressement (ou liquidation judiciaire).
Sequana demande la reprise de la cotation de ses actions sur Euronext à compter du 10 janvier 2019.
Les filiales d'Arjowiggins, Priplak et Arjobex, ne sont pas concernées par ces procédures judiciaires.