Dans une imprimerie canadienne, 500 000 dollars de faux billets ont été retrouvés mi-décembre par des agents de la Sûreté du Québec (police nationale), révèle La Presse. Les faux billets étaient des dollars américains et canadiens.
Le patron de l'imprimerie n'était pas au courant
Le quotidien québécois souligne non sans ironie le slogan de l'imprimerie Grafyka où les faux billets ont été imprimés ; "Si ça s'imprime, on le fait !" On apprend que c'est en fait une employée de la société qui imprimait les faux billets avec des complices en dehors des heures d'ouverture de l'entreprise.
D'après les informations recueillies par La Presse, le patron de l'imprimerie n'avait pas connaissance des activités illégales qui se déroulaient dans ses locaux.
En Europe, l'Italie et la France premiers pays dans le trafic de faux billets
Début 2018, quarante-et-un-millions d'euros en faux billets ont été retrouvés dans une imprimerie clandestine de la région de Naples, en Italie.
L'Italie est en Europe le premier pays de production de faux billets. Les coupures sont fabriquées dans une grande majorité des cas en offset et proviennent principalement de la région de Naples où sont installés les ateliers clandestins. Ceux-ci sont contrôlés par la Camorra, la mafia napolitaine.
Mais si l'Italie est le premier producteur, c'est France que circulent le plus de faux billets en Europe. La grande majorité des faux billets sont des coupures de 20 et 50 euros, plus faciles à écouler. En France, l'offset est progressivement remplacé par des chaines graphiques numériques composées d'ordinateurs, de scanners et d'imprimantes.