"L'idée est que n'importe quelle entreprise doit pouvoir se lancer."
Interrogée dans la dernière Lettre Economique de l'Idep, Valérie Bobin-Ciekala, la Directrice des Opérations et du développement de la RSE sectorielle au sein de l'Idep, insiste sur le fait que le label RSE de branche Print'Ethic (lire RSE dans les Arts Graphiques : quels avantages ?) est accessible à toutes les entreprises du secteur.
"Le label comporte quatre niveaux, selon le nombre d'enjeux traités. Les entreprises ne travaillent pas sur les 12 enjeux en même temps, elles y vont pas à pas", explique-t-elle. Dans tous les cas, il s'agit d'un "processus d'amélioration continue".
Lettre évonomique de l'Idep, janvier 2019
Douze thématiques principales sont mises en avant afin de pérenniser l'activité des entreprises tout en augmentant la visibilité et l'image positive de leurs métiers auprès du grand public, des consommateurs et des parties prenantes.
Afin de limiter les coûts et mieux s'approprier la démarche en interne, le pilotage est confié à des salariés formés et non à des consultants extérieurs, précise l'Idep.
Un bon démarrage du label Print'Ethic d'après l'Idep
"Print'Ethic démarre bien", se réjouit l'Idep. Quelques mois après le lancement du label, 6 entreprises se sont déjà engagées dans la démarche de labellisation, et 5 autres démarreront d'ici fin janvier. Le processus impose la définition d'une stratégie à cinq ans et le cheminement complet peut s'étendre jusqu'à 12 ans.
La RSE répond aujourd'hui à une demande des donneurs d'ordre. Mais pour que la démarche ait du sens, il s'agit d'une transformation en profondeur. L'entreprise doit cibler ses principaux impacts environnementaux. Comme le résume Valérie Bobin-Ciekala : "installer une ruche sur son parking sans travailler à réduire l'impact environnemental de la production elle-même, ne rimerait à rien".