Les candidats à la reprise des sites papetiers Arjowigginsavaient jusqu'au lundi 4 février pour présenter leurs offres auprès des administrateurs judiciaires. Dans un communiqué de presse, le ministère de l'Économie indique que des dossiers avaient bien été déposés pour reprendre les usines en redressement judiciaire depuis le 8 janvier (lire Les sites d'Arjowiggins officiellement en redressement judiciaire).
Le ministère assure travailler pour sauvegarder le maximum d'emplois mais ne donne pas beaucoup de détails sur les offres. Il indique : "Ces offres concernent les deux principaux sites du groupe situés dans la Sarthe : Papiers couchés, localisé à Bessé-sur-Braye (648 salariés) et Le Bourray, dont l'usine est située à Saint-Mars-La-Brière (293 salariés). Des offres ont également été formulées pour le site spécialisé dans le papier recyclé de Greenfield situé à Chateaux-Thierry dans l'Aisne (76 salariés)."
Aucune information sur le site de supports techniques Arjowiggins Rives lui aussi placé en redressement judiciaire et qui emploie une quarantaine de personnes.
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, indiquent souhaiter que "les offres de reprise déposées aujourd'hui permettent de sauvegarder le maximum d'emplois sur les sites concernés" et assurent que "l'ensemble des pouvoirs publics travaillera ainsi avec les candidats ces prochaines semaines dans cet objectif".
Ces offres vont désormais être étudiées et les candidats devront présenter leur dossier devant le tribunal de Commerce le 27 février pour l'usine de papiers couchés Bessé-sur-Braye d'Arjowiggins Graphic et le 6 mars pour l'usine Arjowiggins Le Bourray et l'usine Greenfield.