Pourquoi la reprise d'Hélio Charleroi est-elle particulièrement urgente ?

La faillite de l'imprimerie a été prononcée le lundi 28 janvier. D'après les syndicats belges, les curateurs ne disposent que de deux mois de trésorerie pour retrouver un repreneur.

Y a-t-il un repreneur pour sauver l'usine Hélio Charleroi ? La question se pose depuis la faillite de l'imprimerie, prononcée le lundi 28 janvier. D'après le journal belge La Libre, « Le curateur aurait bien reçu des marques d'intérêt ces derniers jours mais les représentants du personnel n'en connaissent pas la teneur ». Il se pourrait donc très bien que les éventuels repreneurs ne soient intéressés que par les machines, précise le quotidien.

Quoi qu'il en soit, une reprise est urgente. D'après les syndicats, cités par La Libre, « L'usine doit être chauffée pour rester fonctionnelle et cela coûte cher. Le curateur ne dispose que de deux mois de trésorerie pour couvrir les frais ».

La faillite de l'imprimerie Hélio Charleroi, qui appartient au groupe Circle Media Group (anciennement CirclePrinters), a été qualifiée par un syndicaliste de "catastrophe sociale". Elle met en péril l'emploi de 180 salariés (160 ouvriers et 20 cadres).

Hélio Charleroi est spécialisée dans l'impression en héliogravure pour des magazines et imprimés publicitaires, catalogues, cahiers de presse, revues, etc. pour grands tirages. L'imprimerie possède un équipement de pointe, avec notamment deux presses d'héliogravure de 4,32 mètres de large.

Pour la reprise, les curateurs doivent trouver un industriel important, relativement aux grandes capacités de production de l'usine.

Les syndicats doivent également rencontrer la Région wallonne pour demander un crédit permettant au curateur d'obtenir plus de temps pour trouver un éventuel repreneur, indique La Libre.

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