Les dossiers de reprise d'Arjowiggins à retravailler

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Le tribunal a choisi de repousser à nouveau sa décision.

La décision était très attendue, mais les salariés devront une nouvelle fois patienter. Le tribunal de Commerce de Nanterre a repoussé sa décision au 26 mars. Après avoir donner un délai supplémentaire aux repreneurs, il devait se prononcer mercredi 20 mars sur les offres de reprises des papeteries Arjowiggins dans la Sarthe, l'usine de Bessé-sur-Braye et celle d'Arjowiggins Le Bourray à Saint-Mars-la-Brière. Arjowiggins du groupe français Sequana est en redressement judiciaire depuis le 8 janvier (lire Les sites d'Arjowiggins officiellement en redressement judiciaire).

L'offre principale est celle de l'entreprise suédoise Lessebo Paper. C'est la seule offre qui s'intéresse à la reprise des trois sites Arjo, les deux sites sarthois plus le site Greenfield dans l'Aisne. Et c'est aussi la seule option pour l'usine de Bessé-sur-Braye qui emploie 648 personnes. Les salariés qui se sont rendus au tribunal mercredi ont manifesté leur approbation en arborant des drapeaux suédois.

Lessebo Paper propose de sauvegarder un peu plus des deux tiers des emplois dans la Sarthe (environ 600 sur 830) et les 74 salariés de l'Aisne.

Mais il ne semble pas encore avoir suffisamment convaincu le tribunal. Selon France Bleu, Lessebo Paper compte sur une importante aide financière des pouvoirs publics, sous réserve que les Scandinaves fassent la preuve de leur solidité.

Le site d'Arjowiggins Le Bourray aurait reçu deux autres offres, celle d'un papetier scandinave, Lillman, qui ne reprendrait que 60 salariés et, celle de CGMP (Comptoir général des matières premières), installée à Tuffé dans la Sarthe et spécialisée la conception et  fabrication de serviettes, nappes, sets, rouleaux en papier et autres accessoires pour la table.

Rendez-vous donc le 26 mars...

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