Antalis toujours à la recherche d'un nouvel actionnariat pour remplacer Sequana

© Antalis

Le distributeur de papier et de solutions de communication visuelle continue sa recherche pour remplacer son actionnaire majoritaire.

Si la liquidation judiciaire de sa maison-mère, Sequana, a été prononcée hier, Antalis continue de chercher une nouvelle structure d'actionnariat. "Ce processus se poursuit, en ligne avec le plan de marche", assure la direction.

Le 8 mars dernier, le conseil d'administration de la branche de distribution du papier annonçait avoir lancé un processus de recherche d'actionnaires, Sequana ne pouvant plus supporter le développement d'Antalis. Et c'est la banque d'affaires Goldman Sachs qui a été mandatée pour trouver un ou plusieurs actionnaires, pour lui permettre "de conforter la mise en œuvre et le financement de son plan stratégique".

La recherche d'une nouvelle structure actionnariale vise à remplacer Sequana au capital d'Antalis.

"Aujourd'hui, Antalis est détenu par différents actionnaires : le premier est Sequana (75,21 %, NDLR), le deuxième la BPI (Banque publique d'investissement, NDLR) et ensuite c'est le marché public (le flottant dans le jargon boursier)", explique Stéphane Courtot, président d'Antalis France et directeur général Antalis Europe de l'Ouest et Asie.

Néanmoins, il souligne : "Antalis est un groupe financièrement autonome, coté à la bourse de Paris. Depuis plusieurs années, nous avons notre propre financement, négocié avec des banques externes, et nous avons des accords valides jusqu'à la fin de l'année 2021."

De plus, "la recherche de nouveaux actionnaires n'est pas directement liée aux difficultés de Sequana, l'introduction en bourse en juin 2017 ayant pour objectif de trouver d'autres actionnaires pour développer l'entreprise".

Antalis a réalisé en 2018 un chiffre d'affaires de 2,3 milliards d'euros et emploie 5 200 personnes dans 41 pays. Il est le leader européen et le leader mondial (hors États-Unis) de la distribution B2B de solutions papier et emballage, et il est l'un des trois premiers distributeurs européens de solutions de communication visuelle.

Le groupe estime qu'en 2019 – à périmètre, méthodes comptables et taux de change constants – le groupe devrait enregistrer un recul du chiffre d'affaires entre 3 % et 4 % par rapport à 2018 et réaliser une marge de bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) comprise entre 2,7 % et 3,1 %, comme déjà annoncé lors de la publication des résultats opérationnels du 1er trimestre 2019.

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