L'imagerie d'Épinal est-elle au bord du gouffre, interroge Vosges matin dans un article du 18 mai 2019. Le quotidien indique que les résultats 2017 réalisés par l'Imagerie d'Épinal ont seulement été dévoilés en mars, et que ceux-ci révèlent un important déficit. L'un des actionnaires de la société, Hervé De Buyer, a entrepris une action en justice afin d'obtenir un état des lieux complet de l'institution, précise le journal.
Une situation jugée préoccupante par de nombreux acteurs
Depuis plusieurs mois, les titres de presse se succèdent évoquant une entreprise dans une situation périlleuse. Un PDG démissionnaire, l'ancien personnel écarté, des investisseurs qui n'ont pas accès aux comptes… de nombreux acteurs s'inquiètent de la santé financière de l'illustre entreprise. Des rumeurs jusqu'ici balayées d'un revers de la main par l'actuelle directrice de l'Imagerie d'Épinal, Christine Lorimy.
Mais d'après Hervé De Buyer, cité dans l'article de Vosges matin, « le chiffre d'affaires 2017 est de 680 000 euros et le déficit cumulé atteint désormais 600 000 euros. » Hervé De Buyer a investi 900 000 euros dans l'Imagerie en 2016 via une de ses sociétés De Buyer Engine.
Christine Lorimy assure de son côté depuis plusieurs mois que l'Imagerie d'Épinal a trouvé sa nouvelle voie : la décoration intérieure.
Créée en 1796, l'Imagerie d'Épinal est à ce jour la dernière imagerie encore active en Europe. En 2016, l'entreprise a été rachetée par les entrepreneurs Christine Lorimy et Pacôme Vexlard (parti depuis), qui avaient pour ambition de renouveler l'image de la société et lui insuffler un nouveau look.