Dans son rapport annuel publié en novembre dernier « Regards sur les marchés de la communication graphique », l'Idep apporte des données sur la répartition du chiffre d'affaires de l'imprimerie de labeur par marchés (basées sur les données 2018). Une répartition relativement stable par rapport aux précédentes années, indique l'Institut.
L'imprimé publicitaire domine
C'est le marché le plus important de l'imprimerie de labeur. L'imprimé publicitaire continue à représenter environ un tiers du chiffre d'affaires total du labeur. L'idep indique que le deuxième grand marché des industries graphiques en volume est la presse magazine (un tiers des tonnages produits) bien qu'il ne génère que 9 % chiffre d'affaires du labeur.
Le second marché le plus important pour les imprimeurs en termes de chiffre d'affaires comprend les imprimés administratifs ou commerciaux, personnalisés ou non, et les annuaires.
Une communication omnicanale
Si la répartition du chiffre d'affaires selon les différents marchés est stable par rapport aux précédentes années, l'érosion du volume d'imprimés continue oblige les entreprises à adapter leur stratégie et faire évoluer leur cœur de métier, souligne l'Institut.
La communication est aujourd'hui omnicanale, et de plus en plus axée sur le digital avec des dépenses de communication dans les médias digitaux qui croissent quand celles du marketing direct diminuent.
Mais l'idep insiste sur la place particulière occupée par le papier dans les pans de la communication.
« À la fois noble et populaire, suggérant la confiance, retenant l'attention, il est celui vers lequel les citoyens se tournent quand le piratage et les fake news font trembler pour la sécurité et la démocratie. Il est l'atout charme et premium de l'annonceur de luxe. Il est le canal le plus sûr et efficace vers la zone de chalandise du commerçant. »