PLV : la tendance est à la théâtralisation

Si tous les secteurs utilisent la publicité sur lieu de vente, certains sont particulièrement dynamiques.

De façon générale, la communication tend de plus en plus au spectaculaire, note l'Idep dans son rapport annuel « Regards sur les marchés de la communication graphique » publié en novembre 2019. « Il s'agit d'habiller, de théâtraliser le magasin pour favoriser l'achat et le retour. »

Ainsi, chaque occasion est bonne pour décorer les points de vente : les fêtes, les événements collectifs, comme la Coupe du monde de football ou les Jeux olympiques, ou encore les événements propres au magasin (anniversaire, soldes ou campagne particulière…).

Si tous les secteurs utilisent la PLV, certains sont particulièrement dynamiques, précise le Rapport. C'est le cas notamment du secteur de la beauté qui représente plus d'un quart du chiffre d'affaires des entreprises du secteur.

La PLV ne se résume pas à la décoration visuelle, elle peut s'adresser à tous les sens. Beaucoup utilisé dans la cosmétique et le luxe, le doming olfactif ou doming parfumé, reproduit tout type d'odeur : crème, parfum, etc.

Les centres commerciaux et magasins investissent de plus en plus dans « l'expérience client ». On voit même des pure players (uniquement sur internet) ouvrir des magasins éphémères appelés « corner », « showroom », ou « pop-up stores ».

Le papier et carton représentent un tiers des PLV

Depuis plusieurs années, les investissements en publicité sur le lieu de vente sont en hausse. Et le papier et carton représentent un tiers des PLV.

« Le papier a toute sa place dans le marketing mix des annonceurs, qui cherchent tous les points de contact possibles avec leurs cibles potentielles, s'appuyant sur chaque sens et tout le parcours client, de la boîte aux lettres au magasin, en passant par le trajet », explique l'Idep.

Chaque format publicitaire a ainsi ses spécificités, celle de la PLV est de créer de l'émotion et de retenir l'attention.

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