Le catalogue est un support qui s'est beaucoup réinventé ces dernières années en axant de plus en plus son développement sur la personnalisation et la qualité de sa présentation. Il sert aujourd'hui moins à présenter l'ensemble des produits qu'à inviter le lecteur à découvrir l'univers d'une marque.
Chiffres de la production
La production de catalogues a légèrement diminué de 0,9 % en 2018, indique l'Idep dans son rapport annuel « Regards sur les marchés de la communication graphique » publié en novembre dernier (données 2018). Comme dans la plupart des marchés de labeur, la production a globalement baissé de manière continue ces dernières années. En ce qui concerne le commerce extérieur, les importations et exportations ont fortement diminué en 2018, de respectivement 17,6 % et 25 %.
Perspectives du marché du catalogue
Le catalogue destiné au grand public était auparavant un volume épais, à la fois outil d'information et de vente, répertoriant les caractéristiques techniques et les prix de tous les articles d'une marque ou d'un distributeur. Mais son rôle a changé, explique le Rapport.
« Plus léger, misant sur l'inspiration plutôt que la présentation, il laisse les caractéristiques techniques, les prix et l'acte d'achat aux sites de e-commerce. Il ne vend pas des objets ou des prestations, mais du rêve, un univers. »
La personnalisation du catalogue est amenée à se développer. L'intelligence artificielle permet aujourd'hui de prendre en considération une plus grande partie de la population en s'adressant chacun dans sa singularité. Cibler et inspirer sont les mots d'ordre. Le catalogue moderne offre aussi de multiples possibilités d'interconnexion avec le digital.
Moins gros mais plus fréquent
Les gros pavés annuels sont en voie d'extinction, annonce l'Idep. Ils sont remplacés peu à peu par des éditions plus légères et plus fréquentes afin de coller à l'actualité et aux saisons.