Sur les 149 propositions formulées par la Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron a décidé fin juin d'en retenir 146. Celles-ci pourraient être soumises par voie de référendum dès l'année prochaine. Parmi ces 146 mesures, deux visent à interdire les imprimés publicitaires distribués en boîte aux lettres d'ici à 2021 ainsi que l'affichage extérieur.
Réduire la surconsommation
De manière plus globale, le texte de la Convention citoyenne portant sur la publicité demande de limiter les incitations à la consommation des produits les plus polluants.
« Nous voulons, dès 2023, à la fois interdire la publicité sur les produits les plus polluants (une sorte de loi Evin sur le climat) et réguler la publicité en général, afin de réorienter la consommation sur des produits plus vertueux sur le plan climatique et en mettant un frein à la surconsommation », indique le texte.
Une exposition publicitaire soutenue par les individus
La Convention ne propose pas la suppression de la publicité, mais une exposition publicitaire voulue par les individus, précise-t-elle. Pour ce faire, elle propose de :
« Interdire les panneaux publicitaires dans les espaces publics extérieurs, hors information locale et culturelle ainsi que les panneaux indiquant la localisation d'un lieu de distribution. »
Dans le même ordre d'idées, le dépôt de publicité dans les boîtes aux lettres serait également interdit, et ce dès 2021. L'espace numérique est aussi concerné puisque la Convention prône un choix systématique du consommateur « pour les contenus en accès limité entre un service payant sans publicité et un service gratuit avec publicité ».