La Convention citoyenne pour le climat a élaboré 149 propositions, dont 146 ont été retenues par le Chef de l'État. Parmi ces propositions qui pourraient être soumises par voie de référendum dès l'année prochaine, plusieurs concernent l'emballage.
La chasse au suremballage
À la question de comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40 % d'ici 2030, la Convention citoyenne s'est notamment penchée sur la question de l'emballage avec une première proposition, l'augmentation de la vente en vrac.
« Nous voulons qu'à partir de 2022 les déchets d'emballage soient massivement évités à la source grâce au développement du vrac et de la consigne. Finalement, nous voulons modifier les usages et pratiques de consommation pour réduire l'utilisation du plastique à usage unique jusqu'à la fin de sa mise sur le marché en 2030 », explique le texte.
Concrètement, la Convention citoyenne propose de mettre en place une obligation de l'implantation du vrac dans tous les magasins et l'imposition d'un pourcentage aux centrales d'achat.
Favoriser les emballages biosourcés
Autre volet de la proposition apportée par la Convention, le développement des emballages biosourcés compostables. La loi pour l'économie circulaire prévoit la fin de mise sur le marché des emballages plastiques à usage unique à l'horizon 2040, mais la Convention citoyenne veut raccourcir ce délai pour le ramener à 2030.
La mise en place progressive d'un système de consigne de verre jusqu'à une mise en place généralisée en 2025 est également proposée.