Le 11 septembre dernier, l'association Culture Papier a renouvelé sa gouvernance. le nouveau président est désormais Guillaume Le jeune, élu pour trois ans. Il succède à Pierre Barki. Et un ancien député, arrive dans l'association, Serge Bardy, qui devient trésorier remplacant Muriel Caniez.
À cette occasion, l'association de défense du papier a réaffirmé ses missions d'intérêt sociétal pour valoriser l'écosystème d'une ressource naturelle, écologique et culturelle.
Le nouveau président de Culture Papier, Guillaume Le Jeune, a près de 30 ans d'expérience du secteur papetier. Il a travaillé pour les plus grands groupes européens : le distributeur Arjomari-Diffusion du groupe Arjowiggins, ensuite le fabricant de papier UPM et désormais Stora Enso dont il est responsable de la division Paper pour la France depuis 2014.
"Alors que le covid installe une sorte d'évidence numérique, il s'agit de faire évoluer les mentalités sur le futur du papier, a déclaré le président. Revendiquer le meilleur de l'imprimé et du digital dans l'intérêt général, pour une complémentarité en fonction de l'usage et de la durée de valorisation, pour optimiser l'efficacité de la communication et de la mémorisation, comme le démontrent de nombreuses études cognitives."
Il souhaite également prôner "une sobriété énergétique indispensable, plutôt qu'une "dématérialisation 'utopique'". L'association va également défendre la place des solutions cellulosiques devant le "plastique invasif" et "promouvoir un véritable Droit de l'Homme numérique qui respecte la protection des libertés individuelles et démocratiques, la portabilité et la sécurité des données personnelles…"
Le nouveau trésorier de Culture Papier, Serge Bardy, a une carrière de 35 ans dans l'industrie, de l'automobile à l'informatique.
Il est l'ancien député du Maine-et-Loire et délégué régional de la région Pays de la Loire de Culture Papier. Il est également l'auteur d'un rapport parlementaire, publié en 2014, intitulé De l'intelligence collaborative à l'économie circulaire : France terre d'avenir de l'industrie papetière.
Dans ce dossier de 350 pages, il proposait 34 chantiers pour développer le recyclage et renforcer la filière papier.
"Nous devons valoriser les performances de l'une des filières les plus résilientes dans l'économie circulaire : favoriser la RSE de l'écosystème de l'imprimé ; de l'éco-conception jusqu'au tri et recyclage, et faire connaître les labels environnementaux de la filière indispensables aux annonceurs comme aux consommateurs : FSC, PEFC pour la gestion des forêts, ImprimVert et PrintEthic pour l'impression, labellisé RSE par l'Afnor" a-t-il indiqué.