« Une image vaut mille mots », tel est l'adage de l'artiste anglais James Cook. Une maxime qui n'a jamais été employée avec autant de justesse que pour présenter son travail. James Cook n'utilise ni ordinateur ni logiciel de PAO. À vrai dire, il a même choisi de s'affranchir totalement de toute technologie moderne dans son expression artistique. Architecte de formation, il réalise des portraits et dessins architecturaux à l'aide d'une simple machine à écrire. Certaines œuvres contiennent ainsi jusqu'à 100 000 caractères.
Sur son site internet, il explique qu'il crée des portraits dactylographiés depuis plus de 6 ans et a accumulé une centaine de dessins au cours de cette période. Sa première exposition au Thaxted Guildhall, dans l'Essex, au cours de l'été 2020, lui a permis de présenter sa collection de 35 machines à écrire et certaines de ses œuvres de la collection.
Crédit photo : James Cook artwork
Il puise son inspiration de l'artiste américain Paul Smith (1921-2007). Atteint de paralysie cérébrale depuis sa naissance, il avait appris à utiliser la machine à écrire comme moyen d'expression. Il a ainsi produit tout au long de sa vie des dessins minutieusement détaillés composés de milliers de lettres, chiffres et signes de ponctuation.
James Cook réalise ses dessins sur des petits formats de la taille d'une carte postale, ainsi que sur des feuilles A4, ou sur des plus grands formats divisés en plusieurs parties assemblées à la fin. Une œuvre lui prend entre une semaine et un mois.
« Chaque dessin est assemblé à partir d'une variété de caractères, de lettres et de signes de ponctuation à l'aide des quarante-quatre touches d'une machine à écrire typique. Les informations sont superposées et les touches sont tapées à des pressions variables pour obtenir un ombrage ton sur ton », explique-t-il.