Accord sur l'activité partielle dans l'imprimerie

Pour permettre aux entreprises impactées par une baisse d'activité, mais dont la pérennité n'est pas menacée, de mettre en oeuvre le nouveau dispositif temporaire d'activité partielle de longue durée.

Pour répondre à la baisse d'activité des entreprises du secteur graphique dans cette période de crise sanitaire et économique et maintenir l'emploi sur la durée, un accord de branche a été signé entre les différentes organisations syndicales.

Cet accord permet aux entreprises impactées par une baisse d'activité, mais dont la pérennité n'est pas menacée, de mettre en œuvre le nouveau dispositif temporaire d'activité partielle de longue durée. Le dispositif sera ouvert jusqu'au 31 décembre 2022 pour les entreprises appliquant la Convention collective Imprimerie de Labeur, Industries graphiques et Sérigraphie.

« La volonté affichée de la branche est de préserver l'emploi et donc de privilégier ce recours à l'activité partielle pour permettre aux entreprises de surmonter cette crise », explique le GMI.

L'accord a été signé lundi 16 novembre par les fédérations GMI, FESPA, UNIIC, et les centrales syndicales de salariés (FO, CGT, CGC et CFDT).

Réduction maximale de 40 % de la durée du travail sur la période de mise en œuvre

Le dispositif qui pourra s'appliquer à toutes les catégories de salariés (CDI, CDD et contrats en alternance) porte sur une réduction maximale de 40 % de la durée du travail sur la période de mise en œuvre.

Un système de « roulement équitable » entre les salariés d'un même atelier, unité de production, services, etc. doit être mis en place.

Par ailleurs, l'accord prévoit de mettre en œuvre des outils et moyens financiers permettant aux salariés d'accéder par exemple à des formations en lieu et place du chômage partiel.

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