L'imprimerie Blin fête son vingtième anniversaire et affirme son optimisme

Je pense qu'on va réussir à s'en sortir par la solidarité, explique Jérôme Blin qui dirige la petite imprimerie de labeur avec sa femme Sophie Blin.

Jérôme et Sophie Blin sont gérants de l'imprimerie Blin à Ombrée d'Anjou dans le Maine-et-Loire (49). Jérôme s'occupe des impressions, Sophie du façonnage, et une troisième personne est salariée en PAO. Cette imprimerie de labeur a su se développer avec succès depuis sa création puisqu'elle a fêté en janvier 2021 son vingtième anniversaire.

« Nous sommes une toute petite structure mais nous ne nous plaignons pas, malgré la crise nous travaillons beaucoup », explique Jerôme Blin. Face à cette situation exceptionnelle, l'imprimerie organise son activité au jour le jour. « L'activité était très calme début janvier, c'est reparti un peu fin janvier, et depuis une dizaine de jours c'est à nouveau très calme. On ne sait pas à l'avance comment va se dérouler la semaine, tout est déréglé… »

L'imprimerie peut cependant compter sur le Comité des commerçants de la ville, dont elle fait partie. « Nous sommes tous solidaires, on se fait travailler les uns les autres. Je pense qu'on va réussir à s'en sortir par la solidarité, on est optimiste. »

Courses hippiques

L'imprimerie Blin, qui travaille principalement pour des entreprises, s'est développée depuis deux ans dans le secteur très spécialisé des courses hippiques.

« Nous imprimons les programmes pour les sociétés de course de notre région. C'est une activité qui évolue dans le bon sens, même si en ce moment à cause du Covid il n'y a plus de programmes, les courses se déroulent sans public. »

Mais l'imprimeur est « dans les starting-blocks », prêt à repartir dès que les hippodromes auront à nouveau le droit d'accueillir du public.

La filière demande à être particulièrement réactif à cause des délais très courts. Les fichiers sont généralement envoyés pour une livraison le lendemain matin. L'imprimerie produit également des bulletins municipaux et des travaux pour des associations locales.

Le choix dès le départ du tout-numérique

Le père de Jérôme Blin, aujourd'hui à la retraite, était imprimeur offsetiste. Une voie que n'a pas choisie son fils. Dès ses débuts, il a fait le choix de s'équiper exclusivement en numérique.

L'imprimerie travaille en petit et grand format avec un parc machine notamment composé de trois presses numériques Konica, dont deux acquises en 2020, d'un traceur éco solvant Mutoh d'une laize de 1,6 mètre, et d'une assembleuse Duplo, également acquise l'année dernière. Parmi les projets, l'imprimerie Blin envisage de passer aux encres latex pour améliorer son impact environnemental.

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