Le Baromètre unifié du marché publicitaire (Bump), issu des données croisées de l'Irep, Kantar, et France Pub, a publié ses résultats sur le marché de la communication en 2020 ainsi que ses prévisions pour 2021. Des résultats évidemment marqués par la crise sanitaire sans précédent.
Baisse des investissements de communication des annonceurs
Les investissements de communication des annonceurs ont globalement baissé de près de -22 % en 2020. Si les cinq médias (presse, publicité extérieure, télévision, radio, cinéma) ont enregistré une évolution proche de l'ensemble du marché, la télévision et la radio ont en revanche mieux résisté aux effets de la crise sanitaire que la presse, la communication extérieure et le cinéma.
Chiffres des recettes publicitaires des médias imprimés
La presse dans sa globalité (presse quotidienne nationale, presse quotidienne régionale, presse hebdomadaire régionale, magazines, presse spécialisée et gratuits) a vu ses recettes diminuer de -23,7 % en 2020 par rapport à 2019. Une baisse conséquente, souligne le Bump, puisqu'en comparaison l'année 2019 affichait une décroissance de -4,1 % par rapport à l'année précédente.
Le courrier publicitaire a également baissé de -23,1 % en 2020, alors qu'en 2019, la baisse était de -7,5 % quant aux imprimés sans adresse, ils ont chuté en 2020 de -30,5 %.
Quelles perspectives pour 2021 ?
D'après le Bump, les cinq médias connaîtront un redémarrage progressif avec un rattrapage de tendance en fin d'année, qui portera la croissance annuelle à près de +9 % (-12,5 % par rapport à 2019). Bien qu'il s'agisse d'une hypothèse d'évolution, le marché publicitaire devrait se maintenir au niveau atteint au dernier trimestre 2020, reprendre modérément jusqu'à l'été et connaître au second semestre une reprise plus marquée grâce à la levée des mesures sanitaires pesant sur certains secteurs, affirme le Bump.