L'imprimerie Socosprint à Épinal a investi en 2020 dans une nouvelle presse offset Roland 700 en configuration 4 groupes + 1 groupe vernis. La presse, qui est venue remplacer une ancienne presse Roland, a été mise en production début septembre.
« Cette nouvelle presse est dotée d'un système de calage simultané des groupes qui nous permet de faire un gain de productivité sur les temps de calage », explique Jean-François Barnet, le président de l'imprimerie. Un aspect qui a particulièrement séduit l'imprimeur en raison de l'évolution du marché vers les petits et moyens tirages.
Une réorganisation de l'atelier
« Cet investissement s'inscrit dans une réorganisation de l'atelier », confie Jean-François Barnet. L'imprimerie possédait auparavant trois presses : deux Roland 700 et une Roland 500. Mais quand l'imprimeur a pris la décision de changer l'une des Roland 700, il s'agissait également de se séparer de la Roland 500.
« Nous étalions notre production sur trois machines et nous avons décidé de recentrer notre production sur seulement deux machines. Cela permet d'optimiser les temps de calage et d'éviter deux formats de plaque. » Cette réorganisation a également permis à l'imprimeur de ne pas remplacer un départ en retraite. Début 2020, l'entreprise a également fait l'acquisition d'une plieuse MBO.
Créée en 1976, Socosprint compte aujourd'hui 37 salariés. L'imprimerie réalise des supports de communication sous toutes ses formes (brochures, affiches, dépliants, etc.) et s'est également développée dans un segment plus particulier qui est l'impression, le façonnage et le routage de magazines professionnels (petits et moyens tirages).
Anciennement directeur général, Jean-François Barnet a racheté l'imprimerie en 2013 après la liquidation de l'un des deux sites du groupe, SB Imprimeurs, et le départ du président de l'époque Eric Staub. Après quelques années sans investissements pour redresser la barre, Jean-François Barnet a pu relancer les investissements en 2016.
L'imprimerie a réalisé un chiffre d'affaires de 4,8 millions d'euros en 2019, et de 3,9 millions en 2020, une perte liée à la crise sanitaire.