Pour obtenir l'autorisation de mise sur le marché de tout médicament, la conception et la production de la notice pharmaceutique sont des étapes décisives. Soumise à une réglementation nationale et européenne ainsi qu'à des contraintes strictes, elle doit pouvoir se glisser sans défaut à l'intérieur du packaging sans gêner l'insertion du blister ou du flacon. Dans l'industrie pharmaceutique, la tolérance zéro est un standard et il est impensable de livrer aux hôpitaux et pharmacies une boîte sans notice à cause d'un dysfonctionnement technique.
Un cahier des charges exigeant et réglementé
Le volume des textes figurant sur les notices ne cesse d'augmenter, générant des dimensions de plus en plus grandes. Certaines notices extra-larges peuvent parfois contenir plus de 150 volets. Cela impose aux imprimeurs de s'adapter et d'innover afin de trouver des solutions ingénieuses en termes de façonnage. Une notice trop épaisse risque de ralentir ou même d'interrompre la cadence, nécessairement soutenue, des lignes de conditionnement.
Le grammage du papier est donc de plus en plus réduit, sous réserve de maintenir une opacité suffisante pour l'impression recto/verso. Traditionnellement étalonné entre 50 et 40 g/m2, il est courant aujourd'hui d'imprimer ces notices sur du 37 g/m2, voire même dans certains cas 32 g/m2.
La technique de pliage est choisie selon les cotes de la notice précisées par le donneur d'ordre, aux formats ouverts et pliés. En fonction de la combinaison de plis multiples la plus compacte, par exemple : plis économiques + plis croisés ou roulés, le grammage du papier est sélectionné pour ensuite définir les options d'impression : bobine ou feuille à feuille.
Les plis de notices pharmaceutiques relèvent d'un processus complexe suivant les exigences de plus en plus élevées des laboratoires et un marché en croissance permanente. (Source : Chiffres-clés du marché du médicament, le guide Pharma Santé)