L'année 2020 aura été bien particulière pour Zünd. En plus des mesures sanitaires dues à l'épidémie de covid-19, le constructeur de machines de découpe a entamé un repositionnement sur le marché français. Benjamin Launay, directeur commercial de Zund France, nous présente le bilan de l'année passée et les changements en cours dans la filiale française du fabricant suisse.
Zünd réalise environ 45 % de son chiffre dans les arts graphiques (PLV, enseignes, stickers, covering…) et 55 % dans des domaines variés comme le textile technique ou la maroquinerie. "C'est en fait la philosophie même de Zünd : la polyvalence qui permet de répondre à toutes les demandes de découpe. D'ailleurs, lorsque les salons et événements ont été annulés en 2020, nos clients graphiques ont pu réaliser de la sous-traitance pour d'autres industries."
Sur le marché français, après une baisse des ventes de 15 % en 2020 pour arriver à environ 8 millions d'euros, le chiffre d'affaires 2021 est actuellement revenu au niveau d'avant covid. "Nous sentons un engouement des industriels à avancer", note le directeur commercial.
Zund France, un effectif qui a doublé en un an
Et cet "engouement" arrive à point nommé. En janvier 2020, Grafitroniks, l'un des deux revendeurs historiques de Zünd en France, a été racheté par la maison-mère Zünd et la petite société privée basée à Vitry-sur-Seine est devenue la filiale Zund France.
"Nous travaillons désormais à nous réorganiser et à améliorer notre service afin d'offrir un service de qualité, à la hauteur des machines Zünd", explique Benjamin Launay.
Il précise : "De sept salariés, nous sommes passés à 19 personnes. Le service technique composé de quatre techniciens localisés à Paris comprend aujourd'hui neuf techniciens dispatchés dans toute la France, détaille le directeur commercial. Nous sommes capables d'offrir un délai d'intervention physique de moins de 24 heures."
De plus, le showroom de la filiale situé à Vitry-sur-Seine a été rénové et agrandi et sera bientôt inauguré.
