Selon l'étude de 2020 de Perspectus Global pour l'association Pro Carton, les consommateurs européens seraient prêts à payer plus cher pour un emballage respectueux de l'environnement. Et cela n'a pas échappé aux entreprises. L'enquête IFOP menée pour le distributeur de papier et autres supports de communication Antalis montre que l'environnement est un aspect important pour les entreprises consommatrices d'emballages et la crise du covid n'a que peu impacté cette préoccupation.
Plus largement, la politique RSE - qui englobe aussi bien les enjeux environnementaux que sociaux et éthiques - est bien installée dans les entreprises françaises, d'après les résultats de l'enquête intitulée "Les attentes environnementales des clients". 85% des sociétés de plus 100 salariés ont une politique RSE. Et 65% des entreprises de toutes tailles déclarent en avoir instauré en place ou ont prévu de le faire.
Le covid-19 a eu un impact somme toute limitée sur cette volonté : 71% des entreprises interrogées n'ont pas modifié leur politique RSE et 19% des entreprises interrogées ont seulement ralenti leurs efforts.
Emballage : environnement et coût, le défi des entreprises
Concernant les emballages, si 57% des entreprises sont prêtes à payer davantage pour des produits dont l'emballage est respectueux de l'environnement, le coût reste la première priorité. Les solutions d'emballage écologiques doivent donc être économiquement viables pour les entreprises.
Lors de leurs achats d'emballage, 84% utilisent régulièrement au moins un critère environnemental, les plus fréquents étant ceux qui concernent la réduction des déchets et le cycle de vie du matériau (recyclé, recyclable, renouvelable).
Les entreprises sont également très attentives à l'origine géographique des produits.
65% des clients français d'Antalis considèrent qu'il s'agit d'un critère important aujourd'hui et 85% pensent qu'il s'agira d'un critère majeur à terme.
Cependant, seul 32% des entreprises interrogées s'estiment en avance dans la lutte contre les problèmes environnementaux. Il reste donc une belle marge de progression et elles devraient donc être à l'écoute de toutes les possibilités pour leur impact sur la nature.
"Cette étude montre que les entreprises françaises sont déjà impliquées sur les sujets environnementaux, continueront à l'être, et c'est une bonne chose", conclue Virginie Mallet, directrice du marketing emballage EMEA chez Antalis. Afin de répondre à ces nouvelles préoccupations, Antalis propose d'ailleurs à ses clients la plateforme Antrak qui regroupe toutes les informations sur la responsabilité sociale de ses fournisseurs.