Après le rachat d'Italux fin 2020 permettant d'intégrer l'impression d'emballages, Reka située au Luxembourg poursuit son développement en reprenant son principal concurrent, l'imprimerie Weprint et ses 21 employés. L'entreprise double ainsi ses capacités de production, et avec ses 84 salariés, devient la plus importante imprimerie du Luxembourg. Weprint opére désormais sous le nom de Reka.
Cette acquisition permet à l'imprimerie de se rapprocher de son objectif d'être un "one-stop-shop", un guichet unique de l'imprimerie en proposant n'importe quel produit. Elle vise le marché luxembourgeois mais pas seulement, "étant désormais compétitive au niveau de la Grande Région" qui comprend des régions allemandes (la Sarre et la Rhénanie-Palatinat), belges (la Wallonie), françaises (la Lorraine) et le Grand-Duché du Luxembourg, indique Reka dans un communiqué.
"Weprint est très digitalisée, forte dans le color management, la gestion informatique et de processus notamment. Elle possède une machine 8 couleurs (une presse offset Ryobi à retiration, NDLR), ce qui va nous permettre de proposer des impressions d'un volume plus important et d'aller sur des segments qu'on ne faisait pas jusque-là", explique Frédéric Gillen, dirigeant de Reka.
"On va de l'avant, et ce malgré la covid-19. Nous misons sur l'existant et notre ambition est de poursuivre notre stratégie de développements multiples, en renforçant nos piliers actuels et en en construisant de nouveaux par croissance externe", ajoute le chef d'entreprise. "On constate clairement un retour au papier, qui permet de recréer du lien et de valoriser la communication. Actuellement, la demande est soutenue : même si beaucoup de choses sont passées en version numérique, on tend de plus en plus vers des plus petits tirages, des choses plus luxueuses ou difficiles à imprimer".
Mike Watgen, dirigeant de Weprint et fils du fondateur, accompagnera durant les premiers mois Reka dans cette transition.
