La presse numérique AccurioJet KM-1e de Konica Minolta vient d'obtenir la certification de désencrage pour le papier non couché. Délivrée par l'INGEDE, l'association internationale de l'industrie du désencrage basée en Allemagne, cette certification garantit que le papier non couché imprimé avec l'AccurioJet KM-1e est désencrable selon la méthode INGEDE 11 et donc plus facilement recyclable.
C'est pour la presse led UV couleur de format B2+ lancée en 2020 sa sixième certification de désencrage. En plus du papier non couché, la presse feuille jet d'encre qui imprime sur de nombreux substrats (plastique, film transparent, papier métallique, toile…) possédait déjà une certification de désencrage INGEDE pour cinq papiers couchés, dont des papiers recyclés.
"L'AccurioJet KM-1e est l'une des rares presses numériques jet d'encre sur le marché à répondre aux critères de désencrabilité selon le test INGEDE 11, souligne Régis Ruys, chef de produits impression industrielle de Konica Minolta Business Solutions France. Nous sommes ainsi en mesure d'offrir des modes de production durables pour que les imprimés s'insèrent dans la boucle du recyclage."
Une note de désencrage de 96 sur 100 pour l'AccurioJet KM-1e sur papier non couché
Les tests de cette certification ont été réalisés en Allemagne selon la méthode INGEDE 11. Cette méthode note les propriétés optiques de la pâte désencrée (luminance, couleur, propreté) ainsi que différents autres critères comme l'élimination de l'encre ou le noircissement. Une note finale sur 100 qui reflète l'aptitude de désencrage de l'imprimé est ainsi obtenue.
Et avec 96 sur 100, l'AccurioJet KM-1e a décroché une note presque parfaite.
Un atout écologique et économique à faire valoir auprès des donneurs d'ordre
Et cette propriété de la presse Konica permettra aux imprimeurs de faire baisser la taxe Citeo de leurs clients.
L'entreprise agréée par l'État pour gérer la REP papier considère l'impression jet d'encre comme un élément perturbateur au recyclage des imprimés et applique un malus de 5 % payable par le donneur d'ordre. Seul un test INGEDE 11 dont la note est supérieure à 70 sur 100 permet d'être exonéré de ce malus.
"La démarche de Konica Minolta est intéressante, car elle permet à l'imprimeur de prouver à son client que l'imprimé rentre parfaitement dans la boucle de l'économie circulaire, grâce à une bonne capacité de désencrage, déclare Matthieu Prévost, responsable environnement et RSE de l'Union nationale des industries de l'impression et de la communication (Uniic). Le système d'écomodulation a pour but d'inciter les donneurs d'ordre à écoconcevoir leurs produits imprimés afin que ces derniers se recyclent plus facilement. En prouvant la bonne désencrabilité, les imprimeurs assurent à leurs clients que leurs imprimés pourront être facilement recyclables et que le papier redeviendra papier. Ceci offre un double avantage : environnemental et économique !"
