L'Union nationale des industriels des étiquettes adhésifs, l'Unfea, a mis les petits plats dans les grands pour fêter son demi-siècle d'existence. Auprès de 250 professionnels, la fédération présidée par Cyrille Roze a célébré ses 50 ans dans un hôtel magnifique, sur la promenade des Anglais à Nice, les jeudi et vendredi 14 et 15 octobre dernier.
Le président de l'Unfea a ouvert l'événement puis, Aymeric Petitjean, directeur d'ER Label en Saône-et-Loire et responsable du référentiel Qualétiq, est revenu sur les actions de la fédération, comme la mise en place de la collecte de glassines papiers et la nouvelle option étiquette adhésive du bac pro RPIP (réalisation de produits imprimés et plurimédia) à Lyon.
Philippe Voet, président de la Finat, a ensuite dévoilé les chiffres européens du secteur de l'étiquette. Ceux-ci montrent une hausse de près de 40 % sur ces 10 dernières années des demandes de complexes adhésifs.
Le président de la Finat a laissé la place à Lionel Dufau. Le dirigeant associé de Dubon Création Graphique et trésorier de l'Unfea a présenté le bilan 2020 et 2021 des imprimeurs d'étiquettes français, qui représentent 400 sites de production, emploient 7 500 personnes et réalisent 1,25 milliard d'euros de chiffre d'affaires.
Les participants ont également pu assister à des tables rondes, sur la démarche RSE et sur l'impact sur les nouvelles lois environnementales et le pôle social ressource humaine de l'Union intersecteur papiers cartons pour le dialogue et l'ingénierie sociale (Unidis).
L'intervenant Denis Jouvert a également expliqué quels étaient les risque d'attaques informatiques pour les entreprises. Il a rappelé que 4000 TPE et PME en sont victimes chaque mois en France selon la plateforme d'aide mise en place par l'État (cybermalveillance.gouv.fr).
Deux conférences ont clôturé ces deux jours de congrès. L'enjoué Olivier Torres a su captiver son auditoire avec un thème à première vue peu envoûtant : la santé des dirigeants.
La seconde était animée par le mentaliste et illusionniste Régis Rossi, qui s'était fait remarquer en subtilisant la montre au poignée de François Hollande, alors président de la République.
Il a démontré avec des expériences spectaculaires comment utiliser la puissance des émotions pour développer confiance et engagement. Il a par exemple comment par retrouver la carte choisie mentalement par l'un des spectateurs. Puis il a ensuite dévoilé comment il avait réussi ce tour de force…
L'espace exposants, qui comptait les fabricants HP, Konica Minolta, Bobst ou Avery Dennison, dans un magnifique cadre avec vue sur mer, a également permis de nombreux échanges lors de ces deux journées.
Jeudi soir se déroulait le gala du congrès, à Antibes, sur le thème des années folles. Tables de poker, roulettes et danseurs ont offert aux participants, chapeaux Fedora pour les hommes et colliers de perles pour les femmes, une très belle soirée.
Et autour d'un gâteau orné de 50 bougies, les présidents qui se succédaient à la tête de la fédération professionnelle depuis 50 ans sont montés sur scène au côté de Cyrille Roze, l'actuel président. Et avec Christian Poirault, ancien membre du bureau, venu en renfort tenir son micro, Bernard Plat, figure historique de l'Unfea, s'est amusé, et nous également, à décrire chacun de ses collègues avec une verve truculente !
Nous reviendrons sur les chiffres du secteur des étiquettes présentés lors de ce congrès.