Roman ou bloc-notes ? Oeuvres littéraires ou carnet à dessin ? Des ouvrages de Gallimard jouent avec les apparences. L'éditeur français s'est amusé à concocter des articles de papeteries reprenant les codes graphiques de sa célèbre collection blanche. Chaque carnet et agenda sont inspirés d'un titre du fonds de l'éditeur et s'ouvrent sur une citation de l'œuvre originale. Afin de les distinguer des véritables ouvrages, la première de couverture ne mentionne pas le nom de l'auteur initial.
À l'approche des fêtes de fin d'année, l'éditeur sort sa nouvelle collection.
Pour une bibliothèque idéale est un carnet d'une cinquantaine de pages lignée faisant référence à l'œuvre de Raymond Queneau publiée en 1956. Le romancier et poète a compilé la liste des 100 livres à lire de 200 écrivains de l'époque. Après ses pages vierges, le carnet donne à découvrir la liste des auteurs qui ont répondu à cette enquête, les réponses de quelques auteurs, dont Paul Eluard ou André Breton et le palmarès des 100 titres les plus cités en 1950.
Gallimard propose également trois autres carnets lignés, La Machine à écrire de Jean Cocteau (1941) de 192 pages, un carnet grand format (195 mm sur 250 mm), Carnets de l'écrivain, œuvre de Marcel Jouhandeau (1957), et un carnet carré avec une couverture noire intitulée Sur la route, roman de Jack Kerouac (1957).
Cette année, l'éditeur lance deux coffrets marque-pages en édition limités, Miniatures imaginaires et Rêveries minuscules contenant chaque vingt-huit reproductions des œuvres de l'artiste Dominique Zehrfuss, peintes à la gouache.