Installée à Graulhet dans le Tarn, l'imprimerie Escourbiac est spécialisée dans les impressions haut de gamme. Alain Escourbiac, qui dirige avec son frère Philippe l'entreprise de 45 salariés, nous présente le bilan de l'année écoulée et les projets de l'imprimerie.
GraphiLine : Quel bilan tirez-vous de l'année 2021 ?
Alain Escourbiac : Ce fut une année pas trop mauvaise : nous avons eu une bonne reprise sur le deuxième semestre, un rebond qui a permis un rattrapage sur le chiffre d'affaires qui n'a pas été réalisé en 2020. (Nous ne pouvons pas encore donner notre chiffre d'affaires, car notre exercice se termine fin mars.)
Nous travaillons avec des éditeurs de livres, auteurs et éditeurs de presse, des secteurs de la communication, de l'administration et des entreprises. Cette diversification de notre clientèle nous permet de faire face aux crises de certains secteurs d'activité sans trop de baisses marquées.
Quels ont été les événements importants de votre entreprise en 2021 ?
En 2021, nous n'avons pas eu d'événements remarquables. Fin 2019 par contre, les travaux de nos nouveaux locaux se sont terminés : nous avons doublé notre surface. Et lorsque nous avons souhaité marquer l'événement, la crise sanitaire s'est installée et nous n'avons finalement jamais officiellement communiquer ni célébrer notre nouveau bâtiment qui compte désormais 2000 m2. C'est cependant un événement important pour nous. En mars 2020, en plein confinement, nous avons également rentré une nouvelle presse numérique, une Ricoh.
Comment gérez-vous la pénurie de papier ?
Pour l'instant nous passons entre les gouttes ! Nous avons une grande diversité de papier, nous ne pouvons pas nous permettre de surstocker. Nous commandons au coup par coup, au cas par cas. Et finalement, entre les différents distributeurs, nous arrivons à gérer les livraisons.
Comme nous réalisons surtout du livre, nous avons plus de souplesse dans les délais ce qui nous permet de gérer nos achats.
Quels sont vos projets pour l'année 2022 ?
Nous souhaitons renforcer notre positionnement sur les beaux livres.
Comment allez-vous procéder ?
Nous allons travailler la cohérence de notre offre, avec des projets que nous ne dévoilerons pour l'instant…
D'autres projets ?
Oui, nous avons une société d'édition, Odyssée, créée en 1992. Nous sommes en plein lancement de cette société, que nous n'avions pas jamais vraiment utilisée. Odyssée deviendra une activité à part entière de notre entreprise.
Comment fonctionne cette maison d'édition Odyssée ?
Cette maison d'édition vient en complément de notre offre d'imprimeur. Odyssée est un éditeur avec un distributeur : nous avons un accord avec Art & Paper pour que les livres soient vendus en librairie en France.
Les auteurs avec lesquels nous travaillons vont pouvoir être édités dans notre structure. Elle s'adresse aux photographes et artistes qui souhaitent de beaux livres, des livres illustrés. Le premier livre devrait être édité d'ici le mois de mars.
Nous avons également une plateforme de vente en ligne pour les livres imprimés chez nous. Elle a été lancée en décembre 2017. Elle s'appelle Achevé d'imprimer. Nous l'avons baptisée ainsi, car c'est ce qui est marqué à la fin de chaque livre, comme une forme de signature. Elle fonctionne plutôt bien, nous faisons des ventes toutes les semaines.
La société d'édition sera couplée à cette plateforme. C'est une intégration verticale qui nous permet d'avoir une offre complète.