La situation s'éternise. Les syndicats ont informé aujourd'hui le groupe forestier UPM que la grève dans les usines finlandaises d'UPM sera prolongée jusqu'au 12 mars 2022, à moins qu'un accord ne soit conclu.
Cette grève qui met à l'arrêt les cinq usines UPM Communication Papers fabriquant le papier graphique, mais également les trois d'UPM Pulp qui produisent de la pâte à papier, la bioraffinerie UPM Biofuels, celle d'UPM Specialty Papers dédiée aux papiers de spécialité et celle d'UPM Raflatac spécialisée dans les produits d'emballage a commencé le 1er janvier 2022. L'arrêt de travail majeur qui concerne 3000 salariés devait se terminer le 22 janvier avant d'être prolongé par deux fois déjà.
Le point de discorde touche les conventions collectives spécifiques au groupe qui a pris fin au 31 décembre dernier. Les syndicats souhaitent un accord unique, mais UPM tient à avoir cinq conventions, une pour chacune de ses cinq divisions.
Selon UPM, actuellement, environ 200 membres des syndicats assurent les tâches essentielles du groupe, telles que le maintien des centrales électriques et des installations de traitement de l'eau.
Mais dans le même temps, le syndicat Paperiliitto a fait savoir qu'avec le soutien de la confédération de l'industrie finlandaise ces tâches assurées par de la main-d'œuvre extérieure étaient suspendues.
UPM ne souhaite pas divulguer d'estimations de l'impact économique de cette grève.