Écoutez cet article
Le groupe papetier finno-suédois Stora Enso a lancé une enquête auprès de 2 400 lecteurs et auditeurs de livres au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et aux États-Unis au printemps dernier afin de déterminer quel est leur support de lecture préféré. Le marché du livre imprimé ayant connu une belle embellie pendant la pandémie, l'objectif de l'étude était de déterminer si cela se poursuivait en 2022.
Bonne nouvelle ! 65 % des personnes interrogées préfèrent tenir un livre entre leurs mains et tourner les pages. Les livres électroniques obtiennent 21 % des suffrages. 14 % des personnes quant à elles plébiscitent les livres audios.
"Ces résultats ont confirmé nos attentes selon lesquelles le marché des livres imprimés devrait rester porteur, ce qui est une bonne nouvelle pour nos clients imprimeurs et éditeurs, déclare Jonathan Bakewell, directeur du segment Office and Book Papers chez Stora Enso. Mais les résultats ont été surprenants dans le groupe des plus jeunes (les 16-24 ans), où 70 % des personnes interrogées ont déclaré préférer les livres imprimés sur papier à leurs homologues électroniques."
À chaque format son utilisation
L'étude montre que chaque format de livre est adapté à un lieu et un moment. Le livre imprimé se lit par exemple bien calé dans un canapé au calme chez soi, le livre électronique ou audio plus léger et pratique est le compagnon idéal pour un voyage. Rares dans les personnes interrogées sont celles n'utilisant qu'un seul format.
Le livre imprimé, un produit circulaire et renouvelable
42 % des lecteurs déclarent qu'ils aiment garder leurs livres après les avoir lus, 26 % les prêtent ou les donnent, 26 % les vendent et seulement 5 % les recyclent ou les jettent.
Le zéro carbone attendu
La neutralité carbone des livres imprimés est une priorité pour 61 % des lecteurs interrogés.
70 % des jeunes indiquent être prêts à payer plus cher (5,7 % du prix de détail en moyenne) pour des livres neutres en carbone.
Un grand nombre d'entre eux souhaiteraient faire leur achat auprès d'un fournisseur de livres neutres en carbone ou de compensation carbone.
"Ces découvertes, parmi bien d'autres, constituent de bonnes amorces de conversation avec nos clients imprimeurs et éditeurs", déclare Jonathan Bakewell qui poursuit "alors que nous commençons à comprendre, en tant qu'industrie, comment répondre au mieux à la demande de neutralité carbone."