Xeikon supprime des postes afin d'assurer son avenir

© Xeikon

Afin de faire face aux conséquences des mesures sanitaires liées au coronavirus, à l'inflation et au changement de comportement des consommateurs, Xeikon lance la procédure de licenciements collectifs qui touchera principalement les salariés belges.

Xeikon veut assurer son avenir en réorganisant ses activités. Lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, le constructeur de presses numériques basé à Lierre en Belgique a annoncé son intention de modifier ses activités "afin de s'adapter à la réalité actuelle", entraînant une réduction des effectifs de 85 salariés, dont 50 en Belgique. La phase d'information et de consultation a été lancée le 27 octobre dans le cadre de la loi Renault (loi belge relative aux licenciements collectifs).

Le groupe qui emploie 400 personnes dans le monde souhaite regrouper les départements de vente et de service et de les organiser géographiquement, régionaliser les activités de support commercial et de développement de marché, et réunir les départements de recherche et développement avec l'équipe de support technique.
Et Xeikon Belgium arrêtera ou réduira les projets et activités non rentables.

Les ventes de presses d'impression numériques mises à rude épreuve

La filiale du Luxembourgeois Flint depuis 2015 explique dans un communiqué que la technologie d'impression numérique a été "mise à rude épreuve" ces dernières années, conséquence de la pandémie du coronavirus, associée à l'inflation, aux coûts énergétiques élevés et à la hausse des salaires.
Il estime également que le changement de comportement des consommateurs aggrave la situation, influençant les volumes d'impression et la dynamique des clients.
"Ces facteurs exercent collectivement une pression sur la capacité de l'entreprise à survivre et à prospérer dans l'environnement commercial actuel."

Plus d'articles sur le thème