Le 3 juillet prochain, jour du délibéré du tribunal de Commerce de Saint-Étienne, les salariés de l'imprimerie stéphanoise Morassuti, spécialisée dans l'impression numérique grand format multisupport pour la PLV, signalétique magasins et marketing opérationnel, seront fixés définitivement sur l'avenir de leur entreprise.
Depuis la mise en liquidation de l'imprimerie en début d'année, ils se battent pour racheter leur entreprise en montant un projet de scop. Prismaflex, après avoir déposé une offre pour la reprise de Morassuti en mai dernier, l'a finalement retirée laissant le champ libre au projet des salariés.
Le délibéré attendu avant de crier victoire
Damien Dubard, délégué CGT Morassuti, nous confirme que le projet de reprise en scop de l'imprimerie a reçu un avis favorable du tribunal, estimant que "c'est bien parti", mais "que rien n'est fait tant qu'on n'est pas arrivés au bout", le respect de l'obligation du délibéré imposant de ne pas crier victoire avant l'heure.
Grâce à une collecte de fonds, 70 000 euros ont été récoltés auprès de 600 donateurs, un montant plus important que celui initialement prévu, la banque demandant un apport plus élevé.
18 salariés actionnaires
Le personnel de Morassuti reste dans l'attente du délibéré du 3 juillet, date à partir de laquelle 18 salariés pourraient devenir actionnaires.
Sur un effectif de 29 personnes, seules quatre quitteraient Morassuti dans le cadre d'un départ volontaire. La co-gérance serait confiée à Manuel Goncalvès, porte-parole des salariés sur le projet de scop et la direction générale à Stéphane Puifourcat, fort de sa connaissance du réseau des scops et de son expérience dans l'imprimerie.
À suivre…