Production suspendue chez Mecapack : la relance s'organise dans l'urgence

Dix jours après l'incendie qui a détruit 4 500 m2 de son site à Pouzauges, Mecapack active un plan de continuité. Tandis que l'origine du sinistre reste indéterminée, l'entreprise vendéenne prépare une relocalisation provisoire.

L'incendie qui a frappé Mecapack dans la soirée du 28 mars a contraint l'industriel à suspendre sa production. Le feu a détruit environ 4 500 m2 du bâtiment situé à Pouzauges en Vendée, mobilisant 71 pompiers. Aucune victime n'est à déplorer, mais les dommages sur l'outil de production sont qualifiés d'"irréparables" par la direction de l'entreprise spécialisée dnas la fabrication de machines de conditionnements (operculage, thermoformage et lignes de process).

Une cellule de crise a été mise en place dès le lendemain, en lien avec la préfecture, la gendarmerie et les élus locaux. L'accès au site a été sécurisé et une évaluation des ressources techniques a été engagée. L'origine du sinistre reste inconnue et une enquête judiciaire est en cours, indique Mecapack.

Activité partielle, continuité client et relocalisation

Sur les 230 salariés de Mecapack, une partie a repris le travail dès le 31 mars, principalement pour assurer la continuité des échanges avec les clients et coordonner les actions internes. Les autres sont en activité partielle, en attente d'une solution pérenne.

L'entreprise est aujourd'hui à la recherche d'un site d'accueil provisoire dans le département. Plusieurs propositions d'industriels locaux et de collectivités sont à l'étude.
Aucun calendrier de reprise n'est pour l'heurse encore été annoncé, mais la relocalisation figure parmi les priorités immédiates.

Jacques Peltier, président de Mecapack, tient à souligner l'important élan de solidarité locale reçu depuis le sinistre. Il affirme que "ces soutiens sont précieux pour nos collaborateurs et leurs familles. Ils sont la démonstration d'un attachement réciproque entre l'entreprise et son environnement vendéen".

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