Près de trois mois après sa fermeture, l'imprimerie Faber a mis son matériel en vente lors d'une mise aux enchères organisée par la société Optimale qui s'est déroulée mardi 26 janvier.
Le catalogue de ventes comprenait 532 lots parmi lesquels 10 presses offset, du matériel de façonnage, prépresse, CTP, papier, matériel de bureau, véhicules utilitaires, etc.
La vente a réuni de gros imprimeurs : 139 acheteurs venus de 10 pays européens, dont la Belgique, l'Allemagne, le Luxembourg, la Hollande ou encore la Pologne, mais aussi du Pakistan, de Turquie et d'Égypte.
Pierre Calméjanne, gérant de la société Optimal, qui organise des ventes aux enchères principalement dans le cadre de faillites industrielles, précise : "la vente s'est très bien passée, en particulier pour le matériel de façonnage, où sur pratiquement tous les lots, les estimations ont été dépassées. Pour le papier, il y avait 8 acheteurs et les lots ont été vendus au prix estimé. "
En octobre dernier, l'imprimerie luxembourgeoise Faber déposait le bilan après plus d'un siècle d'activité, laissant 75 salariés sans emploi. L'objectif de cette vente était de se délester du matériel à l'abandon et également de rapporter de l'argent au groupe Faber.
Mais d'après le syndicaliste de l'OGBL Pit Schreiner, cité dans le magazine d'information luxembourgeois Paperjam, les bénéfices de la vente ne devraient pas profiter aux salariés qui pour la majorité ont déjà retrouvé un emploi.
Aujourd'hui, le syndicaliste s'inquiète plutôt du sort des salariés de la société Faber Digital Solution, une filiale du groupe, qui serait sur le point d'être vendue.